
Reportage : Une croisière sur le paquebot Bleu de France

Le paquebot Bleu de France
crédits : CROISIERES DE FRANCE
07/11/2008
C'est, assurément, « LA » bonne surprise de l'année sur le marché français de la croisière. En mai dernier, une nouvelle compagnie, Croisières de France, a été spécialement lancée sur le segment des traversées « tricolores ». Pour cela, le paquebot Bleu de France a été exploité tout l'été, au départ de Marseille, pour des traversées d'une semaine en Méditerranée occidentale. Avant de retrouver la Grande Bleue au printemps, il met le cap, tout l'hiver, sur les Caraïbes.
Au menu, toujours des croisières francophones, avec des traversées de 8 jours et 7 nuits au départ de la Romana (République Dominicaine) et à destination de Sainte-Lucie, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et Tortola. Filiale du groupe espagnol Pullmantur (détenu par l'Américain Royal Caribbean, numéro 2 mondial de la croisière), CDF avait suscité beaucoup d'interrogations l'hiver dernier, très peu de communication ayant été faite suite à l'annonce de sa création, en 2007. Après une naissance presque confidentielle, de nombreux observateurs se montraient très dubitatifs. Nous avons donc souhaité en savoir plus en embarquant, durant quelques jours, sur le Bleu de France. Et, d'entrée de jeu, nous pouvons vous confier que le produit est, objectivement, à la hauteur des espérances.
On parle Français à bord
Dès l'embarquement, la différence avec d'autres navires est perceptible. C'est en effet en Français, et non en Anglais, que les passagers sont accueillis à la coupée. La note francophone est, d'ailleurs, l'un des principaux arguments de la compagnie, qui sait parfaitement que nombre de touristes rechignent à embarquer sur les paquebots à cause de leur méconnaissance de la langue de Shakespeare. « Nous avons beaucoup de commentaires positifs sur la langue de la part des passagers ayant fait des traversées sur d'autres compagnies. Chez nous, ils sont sûrs que c'est 100% francophone avec l'équipage, la signalétique ou les journaux de bord.
Ils se sentent à la maison, chez eux, et se reconnaissant dans le produit », affirme Jean-Lou Rodot, Hôtel Manager du Bleu de France. L'équipage, constitué d'environ 400 personnes, comprend donc plusieurs dizaines de Français, du cabinier au commandant. Quant aux autres personnels, tous ceux qui travaillent dans les espaces publics, par exemple dans les points de restauration ou les bars, sont un minimum francophones. Avant leur embarquement, ils reçoivent une formation afin d'apprendre les mots les plus usités et être capables de comprendre les demandes les plus courantes de la clientèle. Michèle, qui habite le sud de la France, apprécie cette note tricolore. « J'étais déjà partie en croisière mais, comme je parle très mal l'Anglais, j'étais très gênée pour communiquer avec l'équipage et même les autres passagers. Ici, on n'a pas ce problème et cela devient immédiatement beaucoup plus convivial ».
Tout un travail sur l'art de vivre
Lorsque Pullmantur a décidé de se lancer sur le marché français, une importante réflexion a été lancée pour affiner le futur produit. « Il fallait travailler sur un esprit français. Cela a demandé un an de réflexion. Nous avons planché sur les menus, les bars, les shows. La cuisine a été une grosse part du projet. Il ne fallait pas se tromper car le Français est un connaisseur. Il ne fallait pas être extravagant et se contenter de faire une belle présentation, comme sur d'autre bateaux, mais proposer des menus bons, simples, bien cuisinés et gouteux », explique Jean-Lou Rodot. Pour la petite anecdote, ...
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http://www.meretmarine.com/article.cfm? ... 47&u=19364
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