AVERTISSEMENT : les faits et les personnages dont je fais mention dans ce rapport de croisière sont réels et aucun animal n’a été maltraité dans la réalisation de ce dernier.
Je vous entends déjà, «pis Holacanada, comment a été ton vol vers Singapour ?». En quelques mots, ce fût fantastique. Première surprise à l’aéroport PET en attendant en ligne (le premier au comptoir British Airways) quelle ne fût pas ma surprise de voir en me retournant une groupe d’une centaine d’ados qui attendaient eux aussi pour prendre le même Boeing 777 que moi en vue d’une tournée «pédagogique»

Heathrow au petit matin avec des cars qui transportent les nouveaux arrivants d’un terminal à l’autre (cet aéroport s’étend sur plusieurs hectares). Pause cigarette, tiens, je vais ajouter un «s» car ça m’en pris 3 ou 4 pour reprendre ma dose de nicotine essentielle à mon bon fonctionnement. Un vol de douze heures vingt-cinq minutes m’attend sur l’heure du midi et c’est ON TIME que je mets le pied, non pas sur la lune («un grand pas pour l’Homme…») mais à bord d’un Airbus A380 de l’australienne Qantas. WOW ! Ici le souffle est coupé… En comparaison avec un avion plus standard (disons un 777 et même un 747) on sent toute une différence. C’est comme comparer un 3 pièces et demi avec un penthouse de 8 pièces avec des plafonds de 10 pieds de hauteur. Un aéronef neuf (quasi jeu de mots ici) avec de l’espace même en classe économique. Si l’expérience vous tente, je suggère fortement le siège 80A (vérifiez quand même la config. sur SeatGuru) car il s’agit d’un espace sans siège à l’avant de vous sur une sortie de secours. Comme les sièges 80B et C étaient inoccupés, j’ai pu m’étendre de tout mon long et dormir une grande partie du vol. Merci ici à l’inventeur des somnifères (un politicien recyclé en faiseux de pilules sans doute…) qui m’ont déconnectés pendant de longues heures. Service à bord impeccable, service unilingue, deux repas et un déjeuner ma foi potables pour ce genre de transporteur. Appareil silencieux s’il en est un, avec la possibilité de surveiller à l’extérieur de l’appareil en tout temps les manœuvres de ce géant des airs. Impressionnant !
Mettons que la dernière heure m’a parue longue et une série de sursauts dû aux turbulences m’a permis de vérifier la théorie qu’une aile d’avion ne se détache jamais malgré des bonds impressionnants de quelques dizaines de pieds.
Arrivée à 08h03 à l’aéroport de Changi (Singapour) et passage rapide aux douanes - entre ma sortie de l’avion et mon arrivée à l’extérieur du building, il s’est écoulé une vingtaine de minutes.
C’est chaud et collant Singapour. C’est ultra propre aussi. Transfert efficace vers le tout nouveau Marina Bay Sands Hotel construit au coût de 55 millions de dollars par la firme de Moshe Saïdi (sp ?) celui-là même qui a réalisé Habitat 67 et le musée de la civilisation à Québec entre autres.
30 minutes plus tard check in et direction la chambre puis la piscine située au 57e étage de ce complexe de 3 tours reliées entre elles par un gigantesque parc au sommet. Du jamais vu pour ma part. Malgré le décalage horaire, j’étais surexcité et désireux d’en voir au maximum. C’est donc en rickshaw que je me suis promené l’après-midi dans le quartier chinois et Little india. Le conducteur, un homme âgé d’une soixantaine d’années m’a bonimenté à propos de sa ville (il en était fier) une bonne Carlsberg bien froide à la main (pas moi, le chauffeur)… Retour à l’hôtel puis en soirée visite approfondie du Little India comme c’est dépaysant.. ! J’ai vu de tout. (Imaginez ici ce que vous voulez). Et les odeurs… Oh là là.. ! Puis vers 22h00 retour au sommet de mon monstrueux zôtel (sic) pour une dernière bière à 23,00$ singapouréens soit environ 18,00$ CDN.
Mettons que le réveil au lendemain fût quelque peu embrumé mais, que nenni, il me fallait en voir au maximum… Retour à l’Infinity pool pour une dernière fois, quelques brasses et prise de photos, il faisait beau et chaud. L’embarquement sur le Volendam était prévu à 13h00. Trop excité pour attendre, je saute dans le premier taxi venu et me dirige vers le Singapore Cruise Terminal pour un embarquement rapide j’étais à bord à midi trois. Une toute nouvelle politique chez Holland America fait en sorte que les cabines sont prêtes rapidement et c’est vers 13h00 que j’en ai pris possession. Ma cabine est située sur le pont 3 à l’arrière du navire avec une large fenêtre donnant directement sur le pont extérieur. Là, je me suis dit : «pas d’exhibitionisme possible Hola» et le promenage (sic) tout nu en cabine m’apparaît prohibé. Je me trompais car de l’extérieur on ne voit rien, OUF ! Je vais pouvoir faire mon taï chi en costume d’Adam right from my stateroom, Yesss !
Pour ce voyage on m’a désigné VIP et ceci comprend bien peu de choses (à quand l’Internet gratuit et le lavage (buanderie) gratuit ?). Je recevrai sous peu une bouteille de champagne (sans doute dans le même genre que notre bon vieux «Grand sec d’Orléans» ou le tout aussi fameux Hochtaller deux grands crus du passé. Qui sait ? Il y aura aussi un souper avec le capitaine Peter Visser celui-là même qui m’a conduit dans les eaux tumultueuses du Pacifique il y a deux ans maintenant. Je recevrai aussi quelques fraises recouvertes de chocolat. Hum…
Malgré un dry dock de 14 jours, le Volly démontre quelques signes de vieillesse. Quelques points de rouille, des lampes et fixtures non opérationnelles, il faut dire que ce navire a maintenant 12 ans. La marraine du navire, la tenniswoman Chris Evert ne joue plus depuis longtemps et doit avoir commencé à manger mou depuis peu…
Sail Away sous la pluie en fait de forts orages tropicaux font en sorte que le départ est retardé.
Le transfert de bagages est retardé par le fait meme et pour certains c’est la fin du monde du genre : « I never sail again with Holland America» dixit une dame en robe de chambre au Front desk. Enragée pas à peu près… Pour moi tout s’est bien passé et en fait c’est cet après-midi que les effets néfastes du décalage horaire (et du party à Singapour) se font sentir.
Au moment où j’écris ces quelques lignes nous sommes en mer pour la journée, direction Kho Samui, une île qu’on dit paradisiaque avec du sable blanc comme la neige mais le froid en moins.
Je participe au «Meet and Greet» dans une heure et j’aurai le plaisir de rencontrer celles et ceux qui correspondent avec moi depuis septembre dernier sur Cruise Critic. Toujours plaisant de mettre un visage sur les gens qui écrivent sur des forums comme celui du Monde des croisières par exemple… (bon souper à Laval en passant).
Peu de Québécois à bord, a lots of Australians et des Américains en masse.
Vive les vacances ! Dans quelques temps je mets en ligne certaines photos et je vous redirigerai sur Flickr, promis.
Salutations à tous et bonne journée au travail et/ou dans les loisirs.
Go Habs Go en passant !
Stay tuned – More to come…
Holacanada à bord du Volendam en forme et de très bonne humeur.