[align=right]Le mardi 23 novembre 2004[/align]
Phototèque La Presse
Dorénavant, les voyageurs procèdent aux formalités douanières
et récupèrent leurs bagages dans ces installations neuves.
Aéroport Pierre-Eliott Trudeau
Enfin, une belle porte d'entrée à Dorval
André Désiront
collaboration spéciale, La Presse
«Montréal a enfin une porte d'entrée aéroportuaire digne de ce nom!».
C'est la phrase qui revenait inlassablement dans les conversations et dans les discours des dignitaires présents pour les cérémonies d'inauguration du nouveau complexe des arrivées internationales de l'aéroport Montréal-Trudeau.
Depuis jeudi, c'est dans ces installations neuves que les voyageurs en provenance d'outremer et des États-Unis procèdent aux formalités douanières et récupèrent leurs bagages. D'une superficie de 2700 mètres carrés (comparativement à 1330 mètres), le hall des douanes est deux fois plus spacieux que l'ancien.
On y trouve 26 guichets au lieu de 16, sans compter les trois bornes «Canpass» équipées d'une technologie biométrique (basée sur la reconnaissance de l'iris de l'oeil), qui permettra aux voyageurs adhérant à ce nouveau programme de franchir rapidement les contrôles douaniers. Un étage plus bas, la nouvelle salle de récupération des bagages est trois fois plus vaste que l'ancienne (11203 mètres carrés, comparativement à 3350 mètres carrés). On peut en dire autant des carrousels qui sont deux fois plus imposants que les anciens, pour une capacité quatre fois plus importante.
L'inauguration de la nouvelle jetée internationale, prévue pour juin prochain mettra fin au gros des travaux d'agrandissement et de modernisation du terminal qui auront coûté quelque 750 millions de dollars.
À quand un lien ferroviaire?
Mais, au dire de plusieurs, les installations aéroportuaires ne seront pas dignes d'une grande ville internationale tant que Montréal-Trudeau ne sera pas desservi par un lien ferroviaire en provenance du centre-ville et que les axes routiers n'auront pas été réaménagés. «C'est une de nos priorités, parce qu'un aéroport sert en quelque sorte de «vitrine» pour une métropole aux yeux des touristes et des gens d'affaires venus de l'extérieur», indiquait Pierre Bellerose, vice-président développement des affaires de Tourisme Montréal.
On évalue à quelque 100 millions de dollars les coûts d'aménagement d'un lien ferroviaire qui consisterait à amener les voies du chemin de fer jusqu'à l'aéroport, où on construirait une gare souterraine. ADM est prête à payer environ la moitié de cette somme, mais Via Rail attend une décision de son actionnaire, le gouvernement fédéral.
