C’est le jour du grand départ!
Entre 7 et 8 heures, j’essaie en vain de m’enregistrer sur le site de US Airways. Tout semblait pourtant fonctionner, mais ça bogue au moment de payer pour les bagages. Je finis par voir apparaître un message de US Airways disant qu’il y a un problème avec le système et qu’ils honoreront le tarif en ligne à l’aéroport (20 $ /bagage au lieu de 25 $ au comptoir). Parfait!
Une fois à Dorval, l’employé de US Airways met lui aussi un temps fou à imprimer les cartes d’embarquement. Encore le système! Mais il nous annonce que la transaction pour payer les bagages a bel et bien fonctionné de la maison. Je n’aurais jamais cru!
À la sécurité, les enfants et moi sommes impressionnés par le nombre d’employés qui nous entourent et qui examinent les trucs que nous avons mis dans nos bacs en plastique. Peut-être que c’est parce que nous voyageons à quatre, mais ils sont 8-9-10? à s’occuper de notre famille! Ça grouille d’uniformes autour de nous. Aucun souvenir d’un tel déploiement lorsque nous avons voyagé l’an dernier.
Ensuite, un douanier américain s’offusque que je n’aie pas déclaré mes « snacks and candies » et m’avise que ça me pourrait me coûter 300 $ la prochaine fois que je ne cocherai pas que j’ai de la nourriture. (Entre vous et moi, des Rolos et des Skittles, est-ce qu’on peut vraiment appeler ça de la nourriture? Hi hi.)
Vol sans histoire jusqu’à Philadelphie en après-midi. À notre arrivée, petite déception… Le vol ne partira pas à 17 h 45 comme prévu, mais bien à 19 h 30. Nous mangeons un peu puis arpentons les longs couloirs menant aux différents terminaux : A… B… C… D… E… F… l’alphabet y passe presque! Mais nos sacs de cabine se font lourds, et bientôt nous décidons d’aller nous asseoir et de lire un peu. Dommage que les nombreuses chaises berçantes disposées ici et là dans l’aérogare soient toutes occupées. Pas de place non plus à notre porte; on s’assoit donc à celle d’à côté et on tend l’oreille. L’avion finit par arriver de Phoenix. On embarque peu de temps après.
Enfin, on vole vers San Juan! Il est tard lorsqu’on atterrit, (minuit trente, heure de San Juan) et l’aérogare est déserte. Les bagages arrivent au compte-gouttes. Nous finissons par sortir et prenons un taxi (25 $ + pourboires) jusqu’à notre hôtel, le Milano, situé dans le vieux San Juan.
L’employé qui nous accueille est très gentil. Nous montons à notre chambre et c’est exactement ce à quoi je m’attendais : propre et correct, mais rien de luxueux. On m’avait aussi prévenue qu’il pourrait y avoir du bruit, et il y en a, en effet. Mais quoi, c’est samedi soir, il est deux heures du matin, et on est dans le vieux San Juan! Nous sommes épuisés et nous nous endormons au bout d’une dizaine de minutes au son de la musique qui résonne non loin de là.
Le dimanche 28 février
San Juan
Il fait un temps superbe! On déjeune sur le toit de l’hôtel d’où nous apercevons la cheminée du Victory! C’est un libre-service où sont offerts des muffins, danoises, croissants, céréales, jus et fruits. Rien d’extravagant, mais ça nous convient. Ça nous coûte un « gros » 5,35 $ + 3,00$ de pourboire. J’en conclus que les enfants ont mangé gratuitement! Le serveur est très aimable et serviable. Il nous conseille de nous rendre à pied à la forteresse San Cristobal (moins de 10 minutes de marche), puis, quand nous aurons terminé notre visite, de prendre le trolley (gratuit) juste devant l’entrée pour nous rendre ensuite à El Morro. C’est ce que nous faisons!
La vue est imprenable de la forteresse. D’en haut, nous voyons notre navire pour la première fois! Nous prenons ensuite le trolley pour nous rendre à El Morro. À San Cristobal, nous avons acheté un combo qui nous permet d’entrer aux deux forteresses pour 5,00 $, (gratuit pour les enfants). Le trajet en trolley dure une dizaine de minutes. Il y a foule sur les vastes étendues de pelouse à El Morro. C’est dimanche, et de nombreuses familles font voler des cerfs-volants. Quel magnifique spectacle! Encore une fois, la vue sur l’océan est impressionnante.
Nous revenons à l’hôtel en trolley, car il fait chaud et le temps presse. Nous devons laisser la chambre pour midi. L’hôtel prend les bagages en consigne gratuitement. D’ailleurs, il y en a plein le hall, et presque toutes les valises portent une étiquette de Carnival.
Nous cherchons un endroit où prendre une bouchée et dénichons un Starbucks. Nous mangeons sur un banc de parc en compagnie de nombreux pigeons et touristes. Puis nous récupérons nos bagages à l’hôtel vers 13 h 15 et partons à pied vers le port. Nous sommes au terminal 15 minutes plus tard. L’embarquement se fait assez rapidement, malgré une courte attente en file avant de passer à la sécurité. On n’en finit plus de ranger et de sortir nos passeports. Des fois, ils le veulent, des fois, ils le veulent pas. Puis, ça y est! Nous sommes à bord!
On nous invite à nous rendre sur le pont 9 (Lido) et à profiter du buffet en attendant que les cabines soient prêtes à 14 h 30. Les tables se font rares, mais nous en trouvons une… à côté de la machine à crème glacée! Que demander de plus! Des cuillers, peut-être? Elles se font rares aussi, mais on finit par en trouver.
Nous montons à notre cabine un peu avant 15 heures. J’ai un coup de foudre immédiat pour le balcon, où je passerai d’ailleurs beaucoup de temps durant la semaine. Le mobilier montre un peu son âge et la salle de bain est d’un rose à donner… le mal de mer, mais tout est bien propre et chacun trouve un coin pour ranger ses affaires. Je partagerai le lit king avec ma fille, le plus vieux dormira sur le divan-lit, et le plus jeune en haut, sur le « upper bed ». D’ailleurs, il ne se peut plus de l’ouvrir, mais on doit attendre que notre garçon de cabine le fasse… C’est écrit sur le lit ET sur le mur, lui dis-je pour le faire patienter. On ouvre la télé, et le plus vieux n’en revient pas qu’on montre le pont 9 en direct!! Et la vie privée, dans tout ça? Pffft!

Nous faisons connaissance avec notre garçon de cabine. Il est très gentil, mais il a un nom long comme ça! Il nous demande de l’appeler « Super ». Super!
Après nous être installés, nous partons, bien sûr, à la découverte du bateau. C'est vert, en effet, but who cares? Je trouve le navire très bien entretenu. Nous nous attendions à de plus grandes piscines, mais je crois que c’est le lot de tous ceux qui en sont à leur première croisière. Nous avons du mal à trouver le café Internet, allons demander un plan à la réception, et finissons par le trouver dans le Cigar Lounge.
Sur l’écran géant, on diffuse le match de hockey Canada/États-Unis. En jeu, la médaille d'or!
Plus tard, (après la période de prolongation), nous soupons au buffet. C’est bon et varié, tout le monde trouve quelque chose à son goût, donc je ne sais pas pourquoi je suis un tantinet déçue.
Puis, une heure avant le départ, on nous convie à l’exercice de sauvetage. Comme beaucoup d’autres, on n’attend pas l’alarme et on descend un peu en avance. Une fois sur le pont, on est tassés comme des sardines, mais ça se déroule bien et assez rapidement. Ma fille aperçoit de loin un gars qui était dans son cours de plein-air au cégep. Le monde est petit!
Ensuite, tout le monde sur le pont pour le grand départ! On bouge, et on est tout excités! Nos premiers pas en mer… Inoubliables!
Un appel à papa en direct de notre balcon, puis au lit. On a des chocolats! On regarde les cérémonies de clôture des Jeux, puis on ferme la lumière en même temps que la flamme s’éteint.
Lundi 1er mars
St-Thomas
À mon réveil, je me précipite sur le balcon. WOW! Nous sommes à quai à Charlotte Amalie. Il y a plein de voiliers, des montagnes, et il fait beau et chaud!
Nous allons déjeuner au buffet, ce sera le matin de la plus longue file. Une dizaine de minutes d’attente. Le choix est varié, mais encore une fois, je crois que je m’attendais à une petite coche au-dessus. C’est que nous avons été gâtés l’an dernier à Las Vegas et en Californie. Je dois faire une croix sur le saumon fumé…
Nous descendons au pont zéro et trouvons un taxi pour Coki Beach. Ce sera 9$/personne (donc 18$ aller retour). On paie la moitié tout de suite. Notre chauffeur, LJ, nous amène à la plage sur un chaud temps! La « ride » (c’est le mot!) dure environ 30 minutes . On roule à gauche! L’arrivée à la plage ne nous impressionne guère, mais ça se replace dès que nous apercevons la plage proprement dite. Il y a beaucoup de monde, mais c’est une très belle plage. (Cinq dollars par chaise et dix dollars le parasol.) Le sable est blanc et l’eau est très claire, et le truc des Milkbone fonctionne. On voit beaucoup de poissons, dont un plus gros (« dégueu et raboteux », dira le plus jeune) qui est assez vorace. On entre et sort de l’eau, on en finit plus de se crémer! C’est la valse de la 15 et de la 30, et de la 45 pour les teints clairs. On se rend à l’autre bout de la plage sur les conseils d’une dame, où l’on voit un énorme banc de tout petits poissons. Il y a aussi des pélicans… qui s’en régalent. Nous revenons à nos chaises, et un couple de Hongrois nous demande de surveiller leurs affaires pendant qu’ils font un petit saut à l’eau. Faut croire qu’on a pas une tête trop malhonnête!
Départ vers 14 heures. La devise de LJ semble être : « Envoèye à maison ». On est de retour (sains et saufs) sur le navire vers 14 h 45. On se change, on va au buffet, on joue au minigolf, puis on assiste au départ sur le pont à 17 heures.
Ensuite, repos à la cabine, dodo, lecture, douche. On va souper vers 20 h 30. Comme il y a un peu d’attente, on nous donne un bipper; on en profite pour aller se chercher parmi les photos affichées à la galerie. On a une table moins de dix minutes plus tard. Très bon souper, le pouding au pain est particulièrement délicieux!! Au retour, dodo. Le plus jeune est très rouge et moi aussi par endroits. Ça me désespère, moi qui ai passé l’après-midi avec un tube de crème à la main et qui m’étais pourtant promis que personne ne prendrait de coup de soleil. Vivement, une pilule FPS 30!
À venir bientôt... la Dominique, La Barbade, Ste-Lucie, St-Kitts et St-Martin.
Pour les photos: http://s117.photobucket.com/albums/o42/ ... =slideshow
Malheureusement, je n'ai pas séparé les photos par île. Toute la croisière est là! Le diaporama dure une quinzaine de minutes à FAST. Vous pouvez aussi cliquer sur "VIEW GRID" pour voir les miniatures. Il suffit de bouger la souris pour voir apparaître les différentes options (vitesse de défilement, pause, etc.).